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La ciboulette

La ciboulette

La ciboulette est une herbe aromatique riche en nutriments avec un excellent apport en vitamines et d’antioxydants. Cette plante aromatique renferme également plusieurs minéraux, de fibres alimentaires, de lipides et des protéines. La ciboulette est riche en vitamine C, en vitamine K, de la vitamine E, de la vitamine B1 (thiamine), de la vitamine B2 (riboflavine), de la vitamine B3 (niacine), de la vitamine B5 (acide pantothénique), de la vitamine B6 (la pyridoxine) et de la vitamine B9 (fotales).

Examen Biochimique de la ciboulette

La ciboulette contient des composés phénoliques parmi lesquels les principaux sont des acides phénoliques : l’acide gallique, l’acide coumarique et l’acide férulique, et un flavonoïde : la rutine pour ses propriétés anti-inflammatoires et protection des neurones (Kucekova, 2011).

Elle apporte également des sulfures de diallyle un monosulfite mais à concentration plus faible que les herbes de la même famille comme l’échalotte, l’ail et l’oignon.  Le diallyle disulfite, diallyl trisulfure et diallyle tétrasulfite (Rattanachaikunsopon, 2008). Le sulfure de diallyle est un modulateur du système enzymatique P450 métabolisant les médicaments et un inducteur de l’enzyme détoxifiant GST de phase II.

Le sulfure de diallyle est également un inhibiteur du CYP2E1 et semble prévenir la carcinogenèse chimiquement induite dans de nombreux tissus. Le sulfure de diallyle est un agent chimique employé dans la synthèse organique, les produits pharmaceutiques, les produits agrochimiques et les colorants. Il est également utilisé comme additif alimentaire.

Des chercheurs argentins ont caractérisé et comparé les activités antioxydantes et antiplaquettaires des espèces d’Allium les plus consommées. Les résultats ont révélé que la ciboulette avait l’activité antioxydante la plus élevée que les autres, tandis que les agents antiplaquettaires les plus puissants étaient l’ail et l’échalote (Beretta, 2017 ; Gunawan, 2019).

Des corrélations significativement positives ont été trouvées entre l’activité antioxydante, les composés phénoliques totaux et la teneur totale en composés organo-sulfurés. Les composés phénoliques retrouvés dans la ciboulette sont : la catéchine, l’épigallocatéchine et le gallate d’épicatéchine (Beretta, 2017).

Les espèces d‘Allium les plus cultivées, dont la ciboulette, contiennent des quantités notables de composés biologiquement actifs tels que les flavonoïdes, les composés organo-sulfurés (allicine), les triterpénoïdes et les saponines. De nombreuses études ont confirmé leurs importantes activités antibactériennes, anti-inflammatoires, antiprolifératives et anticancéreuses (Fredotovic, 2018 ; Siringoringo, 2018).

La ciboulette et les minéraux

La ciboulette contient plusieurs minéraux, tel que le calcium, du sodium, potassium  et du phosphore.  contient également des oligo-éléments, comme le cuivre, le fer, de l’iode, le magnésium, le manganèse, le sélénium, et du zinc.

Les vitamines dans la ciboulette

Cette herbe aromatique à goût ail-oignon très délicat, est une source de vitamines, contient une quantité abondante de vitamine A sous forme de bêta-carotène. ce bêta-carotène est scindé en deux molécules de vitamine A par les enzymes.

Vitamine K, cette vitamine active un certain nombre d’enzymes dans votre organisme, notamment celles nécessaires à la minéralisation des os et à la croissance des cellules et la coagulation sanguine.

Vitamine C, qui renforce le système immunitaire et l’absorption du fer. Également privilégié pour les polyphénols qu’elle contienne, qui sont des antioxydants, tels que la quercétine, agent capteur des radicaux libres, de ça il fait réduire le risque de maladies chroniques et donner une espérance de vie meilleurs au maintien d’un corps sain.

Les bienfaits de la ciboulette

La ciboulette favorise la digestion et stimule la production de bile issus du foie et à décomposer les matières graisses. Cette herbe fraiche finement ciselée apporte une saveur fine aux diverses préparation et plats sans excédants calorifiques supplémentaire.

Sources et références

  • https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18997412/
  • https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4757513/