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Plantes Aromatiques

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LE RADIS NOIR 

le radis-noir

Le RADIS NOIR. Ce légume contient généreusement de la vitamine C, des folates aussi appelés vitamine B9, du calcium, du potassium et des antiseptiques, ainsi que des polyphénols qui ont des pouvoirs  antioxydants.

Le Radis noir est un allié détox de l’hiver informe et inodore, le radis noir cache bien son jeu. Ne vous fiez pas à son aspect, sa racine recèle des propriétés étonnantes ! Ce légume est originaire d’Asie où il est consommé cuit, la Partie souterraine d’une plante annuelle ou bisannuelle, Raphanus sativus, il est la première espèce de radis cultivée sous toutes les latitudes. Récolté en hiver, il se conserve bien, au moins un mois au réfrigérateur.

Cette racine, surface noire et chair blanche, renferme de la vitamine C (6,4 à 23 mg pour 100 g de radis cru), des folates aussi appelés vitamine B9 (36 microgrammes/100 g), du calcium (53 mg/100 g) et du potassium (312 mg/100 g). On y trouve surtout des glucosinolates, dégradés dans l’organisme en molécules soufrées (isothiocyanates essentiellement) aux propriétés détoxifiantes et antiseptiques, ainsi que des polyphénols antioxydants.

Le radis noir est stimulant, draine le foie

Après les fêtes ou des repas copieux, le radis noir est parfait pour se refaire une santé et s’alléger. En effet, il augmente la sécrétion de bile et facilite son évacuation vers l’intestin, ce qui permet de bien digérer. Ses dérivés soufrés renforcent l’action des enzymes du foie pour une meilleure élimination de l’alcool et des toxines, y compris des médicaments (paracétamol par exemple), et sa haute teneur en antioxydants lui confère des vertus protectrices et réparatrices des cellules du foie. Enfin, riche en fibres, il améliore le transit intestinal.

Le mode d’emploi

A consommer cru en salade ou sous forme de graines germées, plus concentrées en vitamine C et en soufre. Plus facile à utiliser et justement dosé, le jus prêt à l’emploi auquel on peut ajouter une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée pour faire passer son goût piquant et soufré.

Autre “recette” détox, le jus de radis noir mélangé à un jus de citron tiède à préparer ainsi : plonger un citron bio dans 100 ml d’eau  froide, porter à température moyenne (70 °C) ; presser son jus, le mélanger à l’eau de cuisson puis au jus de radis noir. On le boit après un repas festif, plutôt en fin de journée, le foie étant au maximum de son travail d’épuration en milieu de nuit, ou au changement de saison pendant dix jours.

Contre-indication : les calculs biliaires.

Le Radis noir 100 % pur jus de Juvamine, une ampoule par jour en ampoules. Dépuratif, le radis noir nettoie les reins ses dérivés soufrés sont diurétiques, empêchent aussi la formation de cristaux d’acide urique, dont l’excès peut provoquer des douleurs articulaires et des calculs urinaires. Le radis noir est donc précieux en cas de régime hyperprotéiné, source de déchets qui encrassent l’organisme.

Le mode d’emploi

la forme poudre d’une racine cryobroyée: 500 mg à 1 g par jour. À prendre en cures de trois semaines, deux fois par an, ou d’une semaine par mois, toute l’année. Utile en prévention, le radis noir doit être cependant utilisé avec prudence en cas de calculs urinaires. Le bon produit : Radis noir de Herboriste, 2 à 4 gélules par jour dosée à 250 mg chacune.

Expectorant, le radis noir dégage les bronches

Le radis noir favorise les sécrétions bronchiques et leur élimination grâce à ses composés soufrés, et il nettoie les bronches via ses molécules antiseptiques et antibactériennes

Le mode d’emploi

C’est ici la forme sirop, adoucissante, qui est la plus appropriée. Le radis noir est découpé en rondelles, placées dans un bocal, en alternance avec du sucre en poudre ou du fructose à indice glycémique plus faible. Une préparation que l’on fait macérer une journée, puis que l’on filtre. La posologie est de 2 à 4 c. à s. par jour, le temps de l’épisode aigu. Le sirop se conservant au plus 48 heures.

Avec quoi associer le radis noir ?

Trois associations à connaître : avec de l’artichaut et du romarin pour mieux digérer : l’artichaut améliore le travail du foie, le romarin apaise les spasmes digestifs et atténue les sensations de ballonnement. Arkofluides Confort digestif, Arkopharma, en pharmacies. avec des huiles essentielles pour une détox express : celle de citron stimule le foie, celle de menthe poivrée soulage les lourdeurs ou douleurs abdominales.

avec du fenouil pour éliminer : en tisane, en complément d’une cure détoxifiante ou seule pour un effet ciblé drainant. Infusion Détox, l’Apiculteur bio, fenouil, radis noir et artichaut.  

ROMARIN 

LE ROMARIN: Cette plante des propriétés antioxydantes  de l’acide rosmarinique, des flavonoïdes et les diterpènes phénoliques spécifiques (carnosone et rosmanol).

Le Romarin est une plante super détoxifiante romarin

Drainant, antioxydant et anti-inflammatoire, le romarin transmet sa force aux organismes fatigués. Des bienfaits réparateurs dont on profite grâce à ses feuilles, son huile essentielle et ses bourgeons.

C’est une plante facile à reconnaître : le romarin (Rosmarinus officinalis) est toujours vert, touffu, avec des feuilles étroites et allongées d’un vert blanchâtre à l’intérieur. « Ses jeunes pousses, ses sommités fleuries et ses feuilles sont utilisées pour leurs propriétés médicinales », explique le Pharmacien Jacques Fleurentin. Son huile essentielle contient des puissants antioxydants : don l’acide rosmarinique, des flavonoïdes et les diterpènes phénoliques spécifiques les plus importants, sont le carnosone et le rosmanol.

Le Romarin favorise l’élimination

Le romarin stimule le foie, l’un des systèmes d’épuration les plus performants de notre corps. Il favorise la production d’acides biliaires par les cellules hépatiques, nécessaires pour digérer les graisses, et facilite la transformation des déchets qui seront ainsi mieux éliminés par les reins. Ce mécanisme assure aussi une meilleure détoxification des médicaments, y compris entre deux cures de chimiothérapie.

Le mode d’emploi : infuser 2 à 6 g de romarin frais ciselé, soit 1 à 2 c. à s de feuilles de romarin séché, dans un quart de litre d’eau pendant 5 à 10 minutes. À boire après chacun des principaux repas, pendant une vingtaine de jours.

Le romarin protège le foie

Le corps tout entier, et le foie en particulier, profite de la capacité du romarin à contrer l’oxydation, une force de la nature sans équivalent botanique dans cette indication. La plante est utile dans tous les cas de fatigue physique. Elle empêche la destruction des cellules hépatiques et contribue à leurs réparatons.

Le mode d’emploi : « Les jeunes pousses – bourgeons – sont ici plus actives que la plante préparée en tisane. Préférer le macérât glycériné de bourgeons, à prendre le matin pendant une à deux semaines.

Le romarin soulage les douleurs

L’acide rosmarinique est un anti-inflammatoire, râce à ce principe actif, le romarin diminue les douleurs musculaires ou articulaires. Cette activité est assortie d’un modeste effet antiulcéreux, ce qui rend son usage plus sûr, bien différent des anti-inflammatoires non stéroïdiens de synthèse que l’on doit associer à un protecteur de la paroi gastrique.

Le mode d’emploi : en tisane, avec des feuilles séchées de cassis 1 c. à s. de chaque dans 250 ml d’eau. On peut aussi masser la zone douloureuse avec un mélange d’huile essentielle de romarin à camphre, diluée à 5 % dans une huile végétale, de macadamia par exemple. Attention, cette huile essentielle ne s’utilise que sur la peau ! Elle est à éviter chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

Une plante à trois huiles essentielles

Selon le lieu de récolte du romarin, des régions Corse, de la Provence ou du Maghreb, l’huile essentielle de romarin est riche en verbénone, fluidifiant bronchique, en eucalyptol anti-infectieux, ou en camphre, utilisé en rhumatologie et en traumatologie.

 

L'ARTICHAUT

L'artichautL’ARTICHAUT

Cette plante contient de la cynarine, qui est un antioxydant qui donne un petit goût légèrement astringent et amer, stimule la vésicule biliaire et l’élimination des toxines par le foie pour une meilleure digestion », Il renferme aussi de potassium des fibres  de l’inuline.

L’inuline un sucre non digestible comme toutes les autres fibres, sont également utiles en cas de constipation et favorisent la bonne santé de la muqueuse intestinale.

L’ARTICHAUT

 Six bonnes raisons de manger de l’artichaut

Avec le printemps, on a envie de nettoyer son organisme pour se sentir légère. L’artichaut est le légume idéal pour retrouver sa vitalité et son énergie ! Et il se mange aussi bien cuit que cru. Qu’il soit gros tout en rondeurs ou petit et violacé, l’artichaut ne manque pas d’atouts nutritionnels. On l’aime aussi bien pour ses feuilles que pour son cœur.

1. L’artichaut favorise la détoxification de l’organisme

L’artichaut renferme de la cynarine, un antioxydant qui donne un petit goût légèrement astringent et amer à ce légume. « Cet antioxydant stimule la vésicule biliaire et l’élimination des toxines par le foie pour une meilleure digestion », explique la diététicienne. Il renferme aussi des quantités intéressantes de potassium. « Ce minéral a un effet diurétique, il lutte contre la rétention d’eau et participe au nettoyage de l’organisme », complète Véronique Liégeois. C’est pourquoi, il est souvent conseillé dans un régime détox. Autre atout non négligeable : il est faible en calories, ce qui en fait aussi un allié minceur contre l’obésité. A lire aussi : L’artichaut, un légume détox

2. Il protège des maladies cardiovasculaires

Ce légume est particulièrement riche en antioxydants protecteurs. Il est notamment réputé pour la lutéoléine, un antioxydant actif contre les maladies cardiovasculaires. « Ce flavonoïde empêche l’oxydation du cholestérol, ce qui réduit le risque d’épaississement des artères, responsable, entre autres, d’infarctus ».

3. Il lutte contre la constipation

L’artichaut renferme 5 g de fibres aux 100 g. « Ces dernières permettent de prévenir efficacement la constipation », informe la diététicienne. Il contient aussi de l’inuline, un sucre non digestible. « L’inuline est un prébiotique : il stimule dans le côlon la multiplication de bonnes bactéries qui favorisent la digestion et limitent les gaz », précise Véronique Liégeois.

4. Il apporte du calcium

Un artichaut moyen de 300 g apporte 129 mg de calcium, soit 15 % des besoins quotidiens. Ce minéral ne se trouve donc pas que dans les produits laitiers !

5. L’artichaut est riche en vitamine B9

Cru ou cuit, il fournit 10 à 17 % des besoins quotidiens en vitamine B9 (acide folique) de la femme enceinte. Un nutriment essentiel pour prévenir les malformations du système nerveux du fœtus

6. Il fournit du magnésium

Un artichaut moyen de 300 g permet de combler 30 % de nos besoins quotidiens en magnésium, un minéral indispensable pour réguler le système nerveux. A lire aussi : Manquez-vous de magnésium ?

Comment conserver l’artichaut ?

Cru, il se garde jusqu’à dix jours dans le bac à légumes du réfrigérateur ou, au frais, à la cave. On peut aussi le garder longtemps en trempant sa tige dans un verre d’eau.

l’artichaut cuit, se conserve très peu de temps : 24 heures maximum, passé ce délai, il ne faut pas le mangez car il peut développer des moisissures toxiques entraînant des troubles digestifs peu graves.

LE THYN

Fleur de thymTHYM

Le thym est la plante magique par excellence elle renferme des pouvoirs très bénéfique pour la santé. Le bornéol est décrit comme stimulant, le carvacrol est un anti-infectieux et le géraniol qui est plutôt réservé aux applications sur la peau.  linalol a des propriétés pour détoxifier, le thujanol qui est anti-infectieux respiratoire, gynéco et urinaire, le  thymol, fourni un pouvoir énergisant. En fin Le thym combat la fatigue physique et psychique

LE THYM une plante sacrément stimulante ! Aisément reconnaissable et facile à cueillir, le thym est un formidable pourvoyeur d’énergie. Antifatigue, anti-infectieux, détoxifiant… découvrez tous les bienfaits de cette plante médicinale !

La farigoule est l’autre nom du thym vulgaire (Thymus vulgaris), un zeste plus excitant, synonyme de Provence, de soleil… Ce petit arbrisseau, vivace et très parfumé, pousse naturellement dans la garrigue ou le maquis, et main verte aidant, dans les potagers plus au Nord. Les tiges sont ramifiées, les feuilles petites et odorantes, les fleurs groupées en de minuscules épis.

Le thym se récolte justement en pleine floraison, dès le mois de juin. Ses actifs sont contenus dans les parties aériennes fleuries ; ce sont elles que l’on utilise, séchées ou sous forme d’huile essentielle. Celle-ci est d’ailleurs plus concentrée dans la plante à midi, sous le soleil, où la chaleur exalte son odeur.

Différentes variétés de thym vulgaire

Il existe différentes variétés de thym vulgaire selon leur composition et leur teneur en phénols ou en alcools.

  • Thym à bornéol, stimulant.
  • Thym à carvacrol, anti-infectieux.
  • Thym à géraniol, plutôt réservé aux applications sur la peau.
  • Thym à linalol, pour détoxifier.
  • Thym à thujanol, anti-infectieux respiratoire, gynéco et urinaire.
  • Thym à thymol, énergisant.

Le thym combat la fatigue physique et psychique

Le thym abrite des phénols toniques (thymol et carvacrol), des flavonoïdes antioxydants et des terpènes immunostimulants. Il stimule aussi le fonctionnement du cœur et les glandes cortico­surrénales qui produisent des hormones dont le cortisol, augmentant la résistance de l’organisme.

Le mode d’emploi : on choisit l’infusion, à boire le soir. Porter l’eau à ébullition, verser 2 c. à c. de thym par tasse. Laisser infuser 10 min en couvrant pour récupérer les composés actifs volatils. À prendre pendant 15 jours, avec du miel pour atténuer l’amertume. Si la fatigue persiste, mieux vaut consulter. En raison de son léger effet hypertensif, le thym doit être pris avec prudence en cas d’hypertension.

Le thym est anti-infectieux

Contre les microbes, le thym est irremplaçable. Le thymol et le carvacrol sont en effet de puissants anti-infectieux et expectorants quand le linalol, un alcool, stimule les défenses naturelles. La plante tout entière est anti-inflammatoire et antispasmodique, très précieuse pour calmer une toux sèche, soigner une otite, un nez bouché, une toux grasse…

Le mode d’emploi : préférer l’huile essentielle de thym. On l’utilise en inhalation sèche : déposer deux à trois gouttes sur un mouchoir, à respirer à intervalles réguliers ; ou encore mieux, en inhalation humide, à respirer dans un bol d’eau frémissante, 5 minutes, trois fois par jour. La vapeur hydrate les muqueuses et assainit les voies respiratoires, des narines jusqu’aux bronches. Ainsi diluée, le risque de toxicité est quasi-nul. Attention, l’huile essentielle de thym reste déconseillée chez la femme enceinte ou qui allaite ainsi que chez les enfants de moins de 6 ans ! A lire aussi : Inhalation contre le rhume : 4 recettes à base d’huiles essentielles

Le thym détoxifie le système digestif

Cette plante est efficace contre les troubles digestifs car en plus d’être anti-infectieux, il agit comme un décontractant musculaire. Il stimule aussi la vésicule biliaire, ce qui facilite l’expulsion de la bile et participe à la détoxification du foie. Le mode d’emploi : en infusion, à prendre à la fin du repas. Contre les ballonnements, on peut l’associer au romarin, qui protège le foie, et à la menthe poivrée, antispas­modique et antibactérienne. 

 

LE LAURIER

le laurier sauceLAURIER

cette plantes médicinales et aromatiques, contient des alcaloïdes sont des isoquinoléiques  ils sont ordinairement prisés en pharmacologie. Enfin, les lactones sont des sesquiterpéniques sont connues pour leurs vertus anti-inflammatoires. l’acide rosmarinique, aux propriétés antioxydantes. flavonoïde, l’ériodictyol, dont les propriétés relaxantes et vasodilatatrices sont laegement reconnues. Le carvacrol contenu dans l’huile essentielle est un phénol aux propriétés anti-infectieuses puissantes. Autres principes actifs : thymol, triterpènes, paracymènes.

Le laurier renforce le système immunitaire. les colites et les infections urinaires (cystites, prostatites, urétrites),  infections pulmonaires, les rhumatismes, arthrites et polyarthrites. Soulage la fatigue intellectuelle

LAURIER Associé à Apollon et aux héros de la Rome antique, le laurier possède bien des vertus médicinales. Favorisant la digestion, il est également utilisé dans le soin des affections cutanées ou encore dans le traitement des états grippaux.

  • Nom scientifique : Laurus nobilis
  • Noms communs : laurier, laurier-sauce, laurier d’Apollon
  • Noms anglais : bay , bay laurel
  • Classification botanique : famille des lauracées (Lauraceae)
  • Formes et préparations : lotions, crèmes, décoctions, infusions, huile essentielle
  • Propriétés médicinales du laurier

Utilisation interne

Favorise la digestion et réduit les flatulences ; calme les infections urinaires et dentaires ; offre des propriétés antiseptiques et bactéricides ; apaise les douleurs liées aux angines ; participe au traitement des états grippaux (toux, bronchite, sinus obstrués, etc.)

Utilisation externe

Le laurier calme les rhumatismes et les douleurs articulaires. Employé en décoction et en lotion, il intervient dans les soins des cheveux et de la peau.

Indications thérapeutiques usuelles

Traite les flatulences ou la digestion difficile et régule la sécrétion de bile ; apaise l’état grippal, les bronchites, les affections des voies respiratoires ; calme les rhumatismes, les douleurs articulaires et les infections dentaires. Autres indications thérapeutiques démontrées. Intégré aux préparations culinaires, le laurier permet de stimuler l’appétit.

Description botanique du laurier

Très présent dans les régions méditerranéennes, le laurier appartient à la famille des lauracées. Il s’agit d’un arbuste dont l’envergure n’est pas si modeste puisqu’il peut aisément atteindre 10 m de hauteur et plusieurs mètres de largeur. Le laurier possède des feuilles, dont la forme est dite « lancéolée » (en fer de lance), des fleurs jaunes, parfois presque blanches, ainsi que de petites baies.

Composition du laurier

Parties utilisées Les feuilles et les baies du laurier sont utilisées en phytothérapie. Principes actifs, Le laurier renferme environ 3% d’essence végétale, c’est-à-dire d’huile essentielle pure. Les alcaloïdes isoquinoléiques qu’il contient sont ordinairement prisés en pharmacologie. Enfin, les lactones sesquiterpéniques sont connues pour leurs vertus anti-inflammatoires.

Utilisation et posologie du laurier

  • En infusion, laisser macérer environ 15 g de feuilles de laurier dans 1 l d’eau. Boire de 2 à 3 tasses par jour, après les repas.
  • En décoction, tripler la dose de laurier, en conservant la même quantité d’eau.
  • En huile essentielle, doser le laurier avec parcimonie, comme il convient de le faire pour toutes les huiles de massage.
  • En soin des cheveux et de la peau, utiliser de l’eau douce mêlée à une poignée de feuilles semi-broyées. Il est possible d’ajouter quelques baies.

Précautions d’emploi du laurier

Le laurier, s’il est trop fortement dosé, peut avoir des effets vomitifs. Le laurier n’a pas de Contre-indications connue. Pas d’Interactions connue avec des plantes médicinales.

LA SARRIETTE

la sarrietteLA SARRIETTE

La sarriette porte le nom scientifique de Saturjea, la sarriette est une plante vivace qui pousse dans les régions méditerranéennes. Elle est connue en cuisine depuis l’Antiquité, comme herbe aromatique. Repoussée au Moyen Age pour ses effets aphrodisiaques diaboliques, ses vertus antibactériennes, digestives ou antirhumatismales furent réhabilitées par une bénédictine.

Noms scientifiques : Saturjea montana , Saturjea hortensis

Noms communs : sarriette des montagnes, sarriette des jardins, sarriette vivace, poivrette, poivre d’âne (pèbre d’ase en provençal), faux thym, savourée, herbe de Saint-Julien. Nom anglais : savory. Famille des lamiacées (Lamiaceae). Les différentes formes de préparations sont les infusions, les décoctions, les eaux florales et extraction des huiles essentielles.

Propriétés médicinales de la sarriette

Usage interne pour ses propriétés digestives (infusions, décoctions ou eaux florales) : contre les ballonnements, les digestions lentes, les douleurs abdominales, les diarrhées et les flatulences. Soulage la fatigue, redonne de l’énergie et vertus aphrodisiaques. Soigne les infections urinaires et gastro-intestinales du fait des propriétés antibactériennes contenus dans l’huile essentielle.

Utilisation externe : Aseptisant buccal ou anesthésiant local pour les maux de gorge, par vaporisation ou en bain de bouche. En application contre les verrues. Antiparasitaires et anti-mycoses et cicatrisant des plaies.

Indications thérapeutiques usuelles

Antibactérienne : la sarriette chasse tous les parasites, virus, champignons et autres bactéries. Digestive et carminative : la sarriette a un rôle apaisant sur tout le système digestif. Elle diminue les spasmes, accélère l’action digestive et règle les contractions des intestins. Elle rééquilibre la flore intestinale et élimine les difficultés de digestion, les gaz, les ballonnements, les diarrhées, les gastro-entérites et tous les désordres intestinaux. Antalgique : la sarriette aide à lutter contre la douleur. Antiseptique et antivirale : elle élimine le mucus dans les rhumes et les troubles viraux et respiratoires. Stimulante et anti-oxydante : elle élimine la fatigue et régule le stress, tout en renforçant le système immunitaire. La sarriette aide à lutter contre les colites et les infections urinaires (cystites, prostatites, urétrites), contre les infections pulmonaires, tous les rhumatismes, arthrites et polyarthrites, contre tout type de fatigue intellectuelle, physique ou sexuelle.

Autres indications thérapeutiques démontrées

Moins connue que le gingembre, la sarriette est pourtant réputée pour éveiller le désir et booster la libido. Elle lutte contre l’éjaculation précoce, la baisse de désir à la ménopause et, plus généralement, stimule l’activité sexuelle, chez l’homme comme chez la femme.

Histoire de l’utilisation de la sarriette en phytothérapie

La sarriette est avant tout connue depuis l’Antiquité pour ses vertus aphrodisiaques et digestives : ce serait d’ailleurs l’origine de son nom (Satureia), origine qui pourrait être liée aux satyres de la mythologie grecque. La sarriette fut ensuite reconnue au début de notre ère par les médecins et botanistes grecs (Dioscoride, Galien) pour ses propriétés médicinales.

Au Moyen Age, elle fut écartée de la pharmacologie, car considérée comme plante du Diable en raison de ses propriétés aphrodisiaques. Elle fut cependant réhabilitée par une bénédictine, sainte Hildegarde, qui vanta ses vertus stimulantes, digestives dans son traité de médecine Causae et Curae (Les causes et les remèdes) .

Description botanique de la sarriette

Il pourrait exister plus de 150 variétés de sarriette. Les plus communes sont la sarriette des montagnes et la sarriette des jardins. La sarriette des montagnes est une plante sauvage qui pousse sur les pentes rocailleuses des Alpes du Sud. Petit arbrisseau persistant d’une trentaine de centimètres, la sarriette des montagnes est une vivace à tiges ramifiées qui ressemble au thym. Ses petites feuilles vert cendré dessus et argentées dessous sont allongées et fermes comme celles du romarin. Elles ont un arôme légèrement poivré et sont récoltées fin août. En été, ses fleurs mauves, roses ou blanches se présentent sous la forme d’épis odorants finement ciselés.

La sarriette des jardins est une plante herbacée annuelle. Ses tiges branchues présentent des feuilles poilues plus rares et des fleurs allant du blanc au rose, aux senteurs plus douces que la sarriette des montagnes. Au jardin, elle pousse dans des sols pauvres et ne craint pas la sécheresse.

Composition de la sarriette

Parties utilisées sont les partie fleuries, les feuilles, l’essence. Les Principes actifs le plus présent  dans la sarriette est l’acide rosmarinique, aux propriétés antioxydantes reconnues. La sarriette contient un flavonoïde, l’ériodictyol, dont les propriétés relaxantes et vasodilatatrices sont reconnues. Le carvacrol contenu dans l’huile essentielle est un phénol aux propriétés anti-infectieuses puissantes. Autres principes actifs : thymol, triterpènes, paracymènes.

Utilisation et posologie de la sarriette

Infusions : 50 g sommités fleuries de sarriette séchées pour un litre d’eau. Mettre la sarriette dans un sachet de tissu ou une infusoire, déposer le sachet dans la théière, verser l’eau bouillante dessus, laisser infuser 10 minutes. Pour une personne, compter 1 cuillère à soupe/tasse. Cette infusion peut être utilisée en bains de bouche pour traiter les aphtes, les plaies, les maux de gorge. Prendre 3 tasses par jour.

Pour les effets sur la libido, même dosage, dont une tasse au coucher, pendant dix jours.

Gélules : en cas de diarrhée, 4 x 2 gélules par jour les deux premiers jours, puis 3 x 2 gélules. Maxi une semaine. Pour les enfants, diminuer la dose de moitié.

Huiles essentielles : en compresse ou en frictions, pure ou diluée. Ne pas mettre en contact avec les muqueuses. Voie interne : 1 à 2 gouttes dans une tasse de lait chaud ou sur un sucre, à prendre après les repas.

Précautions d’emploi de la sarriette

L’huile essentielle de sarriette est très irritante pour la peau. Il est préférable de la diluer à 10% dans une huile végétale (amande douce, jojoba, argan, calendula , etc.) avant application.

Contre-indications

L’huile essentielle de sarriette, comme la plupart des huiles essentielles, ne doit pas être utilisée par les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. La sarriette a des propriétés coagulantes du fait de sa teneur en vitamine K. A éviter chez les patients sous anticoagulants.

Effets indésirables: Pas d’effet indésirable connu. Pas d’interaction connue avec des plantes médicinales ou des compléments.

Des bienfaits reconnus: La sarriette possède de si nombreux bienfaits santé qu’il est difficile de tous les citer. Outre ses bienfaits digestifs et stimulants, elle présente un pouvoir antioxydant et aide à lutter contre un grand nombre de désagréments. Elle contient du fer, du calcium, du magnésium, du manganèse, des vitamines B6 et K. C’est donc une bonne source de micronutriments, utilisée régulièrement en complément d’une alimentation équilibrée et variée.

Avertissement En raison de sa richesse en vitamine K, il est recommandé aux personnes sous traitement anticoagulant de consulter leur médecin traitant avant utilisation de la sarriette sous une autre forme que comme aromate.

La recherche sur la sarriette

Malheureusement, trop peu d’études ont été menées sur les applications médicales des plantes, comme le soulignait un rapport de l’OMS de 1998. Dans les années 1970, des études réalisées par une équipe de chercheurs de l’université de Montpellier conduite par le professeur Pellecuer, sur l’huile essentielle de sarriette, ont permis de la classer au rang des essences majeures pour ses propriétés bactéricides et antiparasitaires.

Sources et références

Révision médicale : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de 27 janvier 2017