Le Cuivre
Le cuivre est un métal connu depuis l’Antiquité, au symbole Cu, de numéro atomique 29. Son usage à traverser toute l’histoire. Le Cuivre un élément ancestral, un matériau conducteur électrique de choix, mais aussi un oligo-élément essentiel au bien-être du vivant.
En effet, le corps du vivant nécessite du cuivre comme oligo-élément pour fonctionner, bien que les besoins de ce minéral soient minimes en comparaison avec d’autres minéraux, par exemple le fer, le zinc, le magnésium et d’autres. Le cuivre est un élément clé pour les êtres humains, des plantes et des animaux.
Rôles du cuivre dans le corps humain
Le cuivre participe à la formation du collagène, (une protéine structurale, le plus souvent présente sous forme fibrillaire. Biopolymère constitué par des triples chaînes polypeptidiques enroulées en triple hélice, il est présent dans la matrice extracellulaire des organismes animaux. Ces protéines ont pour fonction de conférer aux tissus une résistance mécanique à l’étirement) une substance clé pour la peau, les tendons et les os, favorisant ainsi la solidité et l’élasticité de ces structures. De plus, il intervient dans la production de mélanine, qui est un pigment responsable de la coloration de la peau, des cheveux et des yeux.
La présence du cuivre dans le corps du vivant est cruciale du fait de son pouvoir réducteur pour les cellules contre le stress oxydatif, c’est à dire en agissant comme un cofacteur enzymatique. De cette manière, il contribue à protéger les cellules de leurs vieillissement prématurées et les dommages associés aux radicaux libres
Absorption du cuivre
L’absorption du cuivre est un processus organisé par le corps humain. Lors de la consommation des aliments à teneur en cuivre, dans le système digestif, il sera absorbé au niveau de l’estomac et dans l’intestin grêle particulièrement, cependant le Zinc et le Cuivre empreinte les mêmes voies métaboliques, alors ils entrent en compétition du fait de leurs bivalence égale. Mais à quantité équivalente le cuire (Cu2+) a une grande affinité par les récepteurs transmembranaires par rapport au zinc (Zn2+) ce qui empêche son absorption, mais si le zinc est de forte proportion, c’est le cuivre qui se trouve inhiber malgré sa haute affinité.
En effet pour une absorption efficace le cuivre doit être associé à un transporteur qui est une protéine appelée céruléoplasmine, élément transporteur du cuivre, également impliqué dans la synthèse du collagène, dans le métabolisme du fer et agent antioxydant. Cette molécule transporte environ 95 % du cuivre dans le plasma sanguin et 5% par l’albumine. La céruloplasmine a une activité oxydase dépendante du cuivre, qui est associée à l’oxydation de Fe2+ (ferreux) en Fe3+ (ferrique).
Le cuivre rejoint la circulation sanguine générale, respectivement de l’intestin vers le foie par le système porte (veine porte) puis vers le cœur, le cuivre se trouve dans tous les tissus et les organes lié toujours à la céruléoplasmine avec 8 atomes de Cu par protéine.
Hepatocupréine est une Protéine d’origine hépatique, assurant la fixation du cuivre au niveau des tissus et possédant une activité superoxyde dismutasique.
La cuproprotéine a une activité enzymatique synthétisée dans le foie, mais elle a une expression extra-hépatique, c’est à dire, dans le cerveau, les poumons, la rate et les testicules, contenant 6 atomes de cuivre dans sa structure.
Aliments favorisant un apport en cuivre
Les sources d’origine végétales offrent des quantités importantes en cuivre, comme l’avocat, les légumineuses, le pois chiche, les lentilles, les champignons, le cacao, les céréales et la pomme de terre avec la peau, les noix et les amandes.
Les sources d’origine animales sont le foie de veau et les abats en général, les volailles, les fruits de mer et les crustacés comme le crabe.
Pour Rappel
Le cuivre transporte l’oxygène chez certains mollusques comme l’escargot par exemple par l’intermédiaire de l’hémocyanine de symbole (Hc) qui est une protéine à complexer 2 atomes de cuivre 2 Cu2+ par unité, alors que chez l’humain et certains animaux c’est le Fer qui transporte l’oxygène par le biais de l’hémoglobine de symbole (Hb) avec 2 atomes de 2 Fe2+, parallèlement, chez les plantes c’est le magnésium qui transporte l’oxygène avec 2 atomes de 2 Mg2+ par molécule de chlorophylle.
Nécessité du cuivre dans l’organisme
Système immunitaire : Le cuivre est un cofacteur enzymatique, c’est-à-dire, favorisant des catalyses biochimiques importantes, la production des anticorps pour garantir le système immunitaires, telles que les lymphocytes-T, éléments cruciaux pour qu’un organisme aie les capacités à lutter contre les agents pathogènes.
Minéralisation des os : favorise la formation du collagène pour la solidité des os. Stimulant ainsi la minéralisation osseuse et leur résistance, avec un apport adéquat en alimentation équilibrée permettant de maintenir une structure osseuse solide.
Antioxydant : Le cuivre contribue à la protection des cellules contre leurs vieillissements prématurés, c’est-à-dire, c’est un antioxydant de grande importance contre les radicaux libres. Le cuivre intervient comme catalyseurs dans diverses enzymes antioxydantes (Superoxyde Dismutase -SOD), afin de conserver les cellules en bonne uniforme et à maintenir l’intégrité de l’ADN
Collagène pour une peau saine : la préservation de la peau et des tissus conjonctifs, formation du collagène et maintenir sa fermeté et son élasticité, la cicatrisation des plaies et le renouvèlement cellulaires cutanéo-muqueux.
Mélanine : Production de mélanine qui un pigment de la coloration de la peau, des cheveux et des yeux. En tant que cofacteur enzymatique, il favorise l’activité de la tyrosinase, une enzyme cruciale pour la synthèse de la mélanine, dans ce processus c’est un élément clé pour la préservation de la diversité des pigments cutanés.
Métabolisme : le métabolisme est un système orienté vers la production d’énergie, tout d’abord la conversion des nutriments, qui sont principalement, les glucides, les lipides et les protéines. Dans le cycle de Krebs, le cuivre est un acteur de production d’adénosine triphosphate (ATP).
Le cuivre et le cœur : Le cuivre assure la synthèse du collagène et de l’élastine, qui sont deux protéines majeures pour les vaisseaux, pour le cœur le cuivre intervient dans le rythme cardiaque et les impulsions électriques, du fait de sa conductivité électrique.
Déficit de céruléoplasmine dans l’organisme
Le déficit de la céruléoplasmine dans l’organisme va générer une augmentation du cuivre et de sa forme libre dans le sang, c’est sa protéine porteuse plasmatique. En effet la diminution de céruléoplasmine plasmatique est associée à une baisse de la quantité absolue de cuivre sérique, mais le manque ou l’insuffisance de cette molécule va induire son accumulation et sa concentration augmente. L’excès de cuivre est tout d’abord stocké dans le foie, puis lorsque les capacités de stockage sont saturées, il est absorbé par le système nerveux.
Le déficit de la céruléoplasmine est associé à une dégénérescence Hépato-lenticulaire, ou la maladie de la maladie de Wilson, une maladie génétique rare autosomique récessive caractérisée par l’excès de cuivre libre dans l’organisme est d’origine cuprique causes de troubles neurologiques et neuropsychiatriques.
Source & références
- academie-medecine.fr/…tionnaire/index.php
- https://www.medg.fr/maladie-de-wilson/
- Le cuivre est un métal connu depuis l’Antiquité