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Le desmodium

Le desmodium

Le desmodium est répertorié comme plante médicinale. Selon les espèces plusieurs d’entre elles font partie de pharmacopée, les desmodium décline une large gamme d’effets physiologiques, antitoxique, protecteur hépatique, anti-infectieux, antiulcéreux, anti-allergique. L’identification botanique et chimique garanti l’efficacité de cette plante en phytothérapie,

Variétés de desmodium 

Le Desmodium Adcendens, originaire d’Afrique équatoriale, qui est largement utilisé en Europe en phytothérapie, notamment en raison de ses effets bénéfiques sur le foie, l’état d’asthme et antispasmodique. Plusieurs composées et principes actifs ont été isolés à partir des feuilles et les tiges, notamment les flavonoïdes, comme la vitexine et isovitexine ; des alcaloïdes d’isoquinoline ; des saponosides et des tryptamines.

Les composés actifs du Desmodium Adesendens

 Les composés actifs du Desmodium Adesendens sont des polyphénols, dont des flavonoïdes et des anthocyanosides aux propriétés antioxydantes (vitexine, isovitexine) ainsi que des tanins. La saponosides triterpéniques, Les soyasaponines, des alcaloïdes d’isoquinoline et des tryptamines.

Les effets thérapeutiques

Les anthocyanosides sont des métabolites secondaires qui appartiennent au groupe de flavonoïdes au sens large. Ils se distinguent des autres flavonoïdes en raison de leur capacité à former des cations de flavylium. Ils sont toujours sous forme d’hétérosides qu’on trouve dissous dans les vacuoles de cellules de tissus épidermiques de différents organes. Ces hétérosides se composent d’une partie non sucrée appelée génine (anthocyanidol) dont la structure de base est un cation flavylium et une partie sucrée formées par des oses. Certains de ces études ont montré que les composés phénoliques et notamment les anthocyanosides contenus dans le vin rouge diminuent les maladies coronariennes.

Au cours des dernières années, de nombreuses équipes de recherche ont réalisé des études pour identifier le lien entre les composés anthocyaniques et l’hyperlipidémie, l’hyperglycémie, l’hypertension, l’inflammation, les maladies cardiovasculaires et les cancers. La présence de saponosides triterpéniques, sont hépato protecteurs contre les molécules toxiques, telle que : des toxines naturelles et synthétiques ou en cas de stéatose hépatique. Les soyasaponines sont anti-inflammatoires. Le desmodium est antispasmodiques et antiallergiques en cas d’asthme et de bronchite chronique.

Toxicité liés au desmodium

Cette plante aurait la propriété de protéger le foie des excès de nourriture et de la toxicité lié aux médicaments et d’alcool, mais elle peut aussi causer des atteintes hépatiques. les agences de santé n’ont pas été “en mesure de fixer des conditions d’emploi de Desmodium ne présentant pas de risque”. Sa consommation est donc déconseillée. https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2007sa0171.pdf

Extrait pubmed

Le Desmodium styracifolium (Osbeck) Merr. et le Desmodium gyrans (L. f.) DC. sont utilisés depuis longtemps dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter diverses affections, notamment les rhumatismes, la pyrexie, la dysenterie, les blessures, la toux, le paludisme, l’hépatite, l’hémoptysie, la plupart des espèces ont pour effet de soulager la chaleur interne ou la fièvre, de neutraliser les toxines, d’inhiber la douleur, de revigorer la circulation sanguine, de supprimer la toux et d’atténuer la dyspnée.

Le Desmodium gangeticum et le Desmodium adscendens sont apparus comme une bonne source de médecine traditionnelle. Le Desmodium gangeticum possède la capacité de piéger les radicaux libres générés pendant l’ischémie et la reperfusion ischémique, préservant ainsi les enzymes respiratoires mitochondriales qui conduisent finalement à la cardio-protection, et possède une efficacité prophylactique et thérapeutique potentielle contre l’infection à Leishmania.

Le Desmodium Adscendens est utile contre la bronchite chronique et l’asthme. Toutefois, il est nécessaire de rechercher les métabolites secondaires individuels responsables de ces actions et d’étudier leur mode d’action, leur biodisponibilité, leur pharmacocinétique et leurs voies physiologiques de manière suffisamment détaillée. Les résultats prometteurs devraient être étayés par des essais cliniques.

Références