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Les Acides Gras Insaturés

Les acides gras insaturés

Les acides gras insaturés sont des molécules de corps gras qui comptent une ou plusieurs doubles liaisons carbone=carbone (C=C). Quand l’acide gras présente une seule double liaison on dit mono-insaturé, ou quand il en compte plusieurs liaisons, on dit poly-insaturé. Les Oméga-9 ne comportent qu’une seule double liaison ou insaturation, tandis que les Oméga 3 et 6 en comportent plusieurs ce qui les rend plus sensibles à l’oxydation. de manière générale, il s’agit de trois familles de graisses bénéfiques à la santé cardiovasculaire. Cependant, il est recommandé de favoriser les Oméga 3 et 9 et de diminuer la consommation d’Oméga-6.

Les acides gras mono-insaturés

Les acides gras mono-insaturés sont des huiles contenant les oméga-9. Liquides à température ambiante, ils supportent relativement bien la chaleur de cuisson. On peut donc les utiliser pour cuisiner. Composée à plus de 75% d’acides gras mono-insaturés, l’huile d’olive contient également environ 8% d’oméga-6. Associée à une alimentation riche en fruits en légumes, l’huile d’olive joue un rôle essentiel dans la prévention des maladies cardiovasculaires. On retrouve aussi ces acides gras mono-insaturés dans les noix, l’avocat et les arachides. Mais attention, aussi utiles soient-ils, ces acides gras véhiculent des quantités élevées de calories. L’huile d’olive notamment, il ne faut pas dépasser 35 g par jour, faute de quoi on crée un déséquilibre métabolique, c’est donc bon pour la santé, mais sans excès ! Les acides gras mono-insaturés-AGMI sont représentés par l’acide oléique. On les appelle Oméga-9. Ils font partie des lipides importants pour l’organisme, même s’ils ne sont pas essentiels, puisque l’organisme sait les synthétiser. En effet, les Oméga-9 favorisent la santé cardiovasculaire et préviennent certaines maladies métaboliques.

Caractéristiques des AGMI

Les Acides gras mono-insaturés comportent une double liaison. Très présents dans les régimes alimentaire méditerranéen. L’acide oléique est la principale source d’Oméga-9. Il se trouve en majorité dans les graisses végétales et les oléagineux. leurs rôle est  protecteur sur le système cardiovasculaire avec des propriétés antioxydantes et nutritives.

Prévention cardiovasculaires

Une consommation suffisante d’acides gras mono-insaturés a pour effet de réguler le taux de cholestérol dans le sang, en diminuant le taux  de LDL cholestérol. De ce fait, le processus d’athérosclérose et d’obstruction des artères est minimisé et le risque d’accidents cardiovasculaires aussi. De plus, les Oméga-9 auraient un effet positif sur la tension artérielle et à prévenir les maladies cardiovasculaires.

Contrôle d’obésité et diabète

Les acides gras mono-insaturés ont un effet positif sur la sensibilité à l’insuline, réduisant à long terme les risques de survenue du diabète de type 2. L’action des graisses mono-insaturées combinant baisse du taux de cholestérol, meilleure sensibilité à l’insuline et diminution des triglycérides sanguins les rend particulièrement efficaces pour prévenir l’obésité, les maladies métaboliques et le diabète de type 2. Une alimentation équilibrée et riche en Oméga-3 et 9 pourrait, à ce titre, être plus pertinente qu’un régime pauvre en glucides et en lipides.

Les acides gras polyinsaturés AGPI

Les acides gras poly-insaturés comprennent les oméga-3 et les oméga-6. Ces deux acides gras sont dit «essentiels» car ils sont indispensables à la santé cardiovasculaire et ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme. Ils doivent donc être obtenus par l’alimentation. Les principaux aliments riches en oméga-3 sont les graines de lin, de chanvre et les poissons gras comme la sardine, le hareng, le maquereau, le saumon, la truite de mer, le crabe et la langouste. On trouve les oméga-6 dans les huiles végétales liquides à température ambiante, comme l’huile de tournesol, de soja et de maïs. Pour que ces deux acides gras offrent au corps tous leurs bienfaits, il est important de respecter un bon rapport entre les deux. Il faut environ 4 à 5 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, et non 18 comme c’est le cas à l’heure actuelle dans notre alimentation moderne industrielle.

Rôle des acides gras AGPI

Les acides gras poly-insaturés (AGPI), en particulier ceux des séries oméga-3 et oméga-6, sont des composants essentiels de l’alimentation. Une fois absorbés, les AGPI sont incorporés par les cellules de tous les organes. Ils sont impliqués dans de nombreux processus physiologiques, régulation cardiovasculaire et hormonale, modulation de l’inflammation et de l’activité neuronale. Les AGPI agissent au niveau cellulaire en modifiant la composition des phospholipides des membranes cellulaires, en influençant les médiateurs lipidiques de la signalisation intracellulaire et la régulation de certains gènes. Les données actuelles suggèrent que les AGPI ont des propriétés anti-convulsivantes, De nouveaux essais sont nécessaires pour déterminer en particulier quelle quantité d’AGPI devrait être apportée, et dans quel rapport oméga-3/oméga-6, pour obtenir un effet anti-épileptique.

Résumé

Les acides gras polyinsaturés (AGPI) oméga-3 et oméga-6 sont les principales familles d’AGPI que l’on trouve dans l’alimentation humaine. Après ingestion, l’oméga-3 et oméga-6 sont distribués à toutes les cellules de l’organisme où ils participent à une myriade de processus physiologiques, notamment la régulation des fonctions cardiovasculaires, immunitaires, hormonales, métaboliques, neuronales et visuelles. Au niveau cellulaire, ces effets sont médiés par des changements dans la structure des phospholipides membranaires, par l’interférence avec la signalisation intracellulaire des eicosanoïdes et par la régulation de l’expression génétique.

La littérature suggère les propriétés antiépileptiques des AGPI, bien que ces preuves émergent de la science fondamentale plutôt que des essais cliniques. Plusieurs hypothèses ont été suggérées pour expliquer les effets anticonvulsifs des AGPI par modification de la fluidité membranaire, leur action directe sur les canaux ioniques et/ou les récepteurs de la membrane cellulaire et modulation des réponses inflammatoires. En ce qui concerne les essais cliniques publiés, les données sont contradictoires. Actuellement l’étude scientifique n’est pas en mesure de confirmer si des doses différentes ou des rapports oméga-3/oméga-6 différents seraient efficaces.

Sources et Références Biblio:

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2009/01/medsci2009251p51/medsci2009251p51.html