Les sels minéraux
Les principaux sels minéraux dont, le sodium, le potassium, le magnésium, le calcium, le chlore, le phosphore et le soufre. Les oligoéléments, sont considérés comme essentiels : le chrome, le fer, le fluor, l’iode, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le sélénium, le vanadium, le zinc et l’étain. L’aluminium, l’arsenic, le baryum, le brome, le silicium, l’argent et le titane semblent moins essentiels. Le plomb, le cadmium et le mercure sont présents en doses infiniment petits dans l’organisme et peuvent devenir rapidement toxiques lorsqu’ils sont ingérés en trop grande quantité, Méfiance des eaux, des végétaux, des plantes issus des sols contaminés par les métaux lourds.
Les sels minéraux et les oligoéléments sont des composants de l’organisme, ils sont d’origine minérale, ils se différencient entre eux par leur taux et les besoins dans le corps. Les sels minéraux existent en quantités relativement élevées dans l’organisme, de l’ordre de plusieurs grammes, comme le calcium, le sodium, le magnésium, le phosphore et le potassium.
Les oligoéléments, au contraire, sont présents en très petites quantités dans l’organisme, et même pour certains seulement à l’état de traces, en fin les éléments les plus importants sont, le fer, le zinc, le fluor, le cuivre, l’iode, le manganèse, le cobalt, le sélénium, le vanadium, le molybdène, le chrome…
On regroupe sous le terme d’oligoéléments une vingtaine d’éléments présents à l’état de traces dans l’organisme.
Les rôles des sels minéraux dans la constitution des tissus. La Régulation des mouvements d’eau. Dans l’excitabilité neuromusculaire. Les glucides, les lipides, les protéines et les vitamines sont apportés au corps humain par les sels minéraux. Élaboration des hormones, des enzymes, par incorporation directe, ou par un mécanisme catalytique. Le Calcium, le Phosphore servent à fabriquer la matière vivante et entrent dans sa composition, le Cuivre ou le Chrome ne sont utilisés que comme accélérateurs de réactions enzymatiques (catalyseurs métallique). Leur rôle est essentiel dans la fabrication des protéines, le transport de l’oxygène et dans la régulation de le taux de sucre par l’insuline. Les Apports énergétique et calorique. Ce sont des nutriments indispensables mais qui différent des autres nutriments, à savoir les nutriments qui produisent de l’énergie (protides, lipides, glucides), car à l’image des vitamines, les sels minéraux ne sont pas une source énergétique.
Le Calcium
Le calcium est l’élément minéral le plus abondant de l’organisme, 1000 à 1500 gramme chez l’adulte. c’est un constituant essentiel des os et des dents, essentiel dans la solidité des os et se renouvelle en permanence. Entre en jeu dans de nombreuses réactions des cellules au niveau des enzymes, un rôle dans l’influx nerveux et la contraction musculaire, dans la coagulation du sang et fonctionnement du muscle cardiaque. Les besoins en calcium sont évalués à 10 mg/kg par jour chez l’adulte, soit au moins 500 mg et mieux 1 g par jour (Chiffres issus de « Nutrition et alimentation de B. Jacotot et J.-C. Le Parco). Le calcium apporté par les aliments est absorbé dans l’intestin dont la vitamine D est indispensable à cette absorption. Les pertes de calcium se réalisent au niveau des reins dans les urines, par la sueur et des selles.
Sources nutritionnelles
La plupart des aliments contient du calcium, les plus riches sont les fromages à pâtes dures, les amandes, le cresson, le persil, les noisettes, les autres fromages, les fruits secs, les produits laitiers, les mollusques, les haricots verts, le jaune d’oeuf, les eaux minérales riches en calcium.
Carence et/ ou Intoxication
En cas de ration insuffisante de calcium, c’est l’os qui libère le calcium pour maintenir le taux sanguin de calcium constant. Cela peut aboutir à la longue à une décalcification avec fragilisation des os. Un déficit en calcium peut entraîner aussi des crises de tétanie et à la longue, des troubles au niveau de la peau, des dents, des phanères, du cristallin…. Un excès de calcium perturbe l’assimilation du zinc, du fer et du magnésium et favorise l’apparition de calculs rénaux (avec crises de coliques néphrétiques) chez les personnes prédisposées et ne buvant pas assez d’eau.
Le calcium est absorbé selon deux mécanismes : une voie para-cellulaire qui permet l’absorption de 60 à 70% du calcium à l’âge adulte ; une voie transcellulaire, processus actif vitamine D-dépendant, qui diminue avec l’âge et qui est pratiquement inexistant chez les sujets très âgés. L’absorption du calcium chez les sujets âgés dépend donc essentiellement de la concentration intra-intestinale du calcium et donc des apports calciques. Les apports recommandés en calcium sont officiellement de 900 mg/jour chez les sujets âgés, mais des études américaines suggèrent que 1200 voire 1500 mg de calcium par jour sont préférables.
La plupart des études montrent que 50 à 75 % de la population âgée ne consomment pas les 900 mg recommandés. Pour atteindre 1500 mg il faut consommer au minimum 4 produits laitiers quotidiennement et des eaux minérales à forte teneur calcique. Cet apport paraît illusoire sans supplément médicamenteux. Une étude a montré qu’un supplément de 1200 mg de phosphate tricalcique et de 800 UI de vitamine D3 donné à des femmes âgées vivant en maison de retraite permet de diminuer l’incidence des fractures du col fémoral et des autres fractures non-vertébrales dès le 18e mois de traitement.
Le sodium
Le sodium est l’élément prépondérant dans le sang et dans les liquides extra-cellulaires du corps. C’est un élément déterminant dans maintien et la régulation hydrique, dans de l’équilibre acido-basique et l’hydratation des cellules avec le potassium. Son élimination ou sa rétention, au niveau rénal sont l’un des mécanismes de la régulation de la pression artérielle. Il joue un rôle important dans la contraction et l’excitabilité normale des muscles, dont le coeur.
Les besoins d’un sujet adulte sont de l’ordre de 1 à 2 g de sodium par jour. L’alimentation normale est beaucoup plus riche que nos besoins réels, environ 4 g. (Chiffres issus de « Nutrition et alimentation » de B. Jacotot et J.-C. Le Parco). Les pertes du sodium se fait par les fèces et la sueur. Le rein est capable de réabsorber la quasi-totalité du sodium filtré et les pertes urinaires sont infimes.
Les sources nutritionnelles
Sel de cuisine et d’autres aliments dont les charcuterie, le lait, le fromage, les oeufs, les poissons, les viandes, les conserves, les eaux minérales et le pain sont des ressources non négligeable au pour maintenir l’ équilibre en matière sodique.
Carence et/ou Intoxication
L’excès de sodium accroît les risques d’hypertension artérielle. Un déficit important en sodium ou hyponatrémie, c.a.d, diminution du taux de sodium dans le sang, que l’on peut voir exceptionnellement en cas de non compensation des pertes. Une ingestion massive d’eau pure déminéralisé, ou encore lors de certaines maladies, entraîne une chute de la tension artérielle, de malaises, de trouble de la coordination et peut aboutir au comas et à la mort.
Le Magnésium
Le magnésium a un rôle physiologique important que viennent confirmer les troubles dus à sa carence. Chez l’homme adulte sa quantité est de 30 gramme environ. Près des deux tiers sont fixés sur l’os sous forme de phosphates et de bicarbonates. Le magnésium à un rôle dans le fonctionnement normal des cellules, dans la transmission de l’influx nerveux, dans la stimulation et la formation d’anticorps. Ce minéral demeure nécessaire pour de nombreux systèmes enzymatiques pour les différentes catalyses. Le magnésium est spécialement liés à la production d’énergie et la régulation du rythme cardiaque.
Les besoins nutritionnelles sont évalués à 5 à 7 mg/kg/j chez l’adulte (Chiffres issus de « Nutrition et alimentation de B. Jacotot et J.-C. Le Parco). En général les besoins en magnésium sont augmentés pendant la croissance chez le jeune, pendant la grossesse et la lactation, chez le sportif soumis à un exercice musculaire intense, chez le sujet âgé pour lequel les apports en magnésium doivent être le double de l’adulte. Élimination du magnésium est surtout fécales et quelques pertes urinaires.
Sources nutritionnelles
On trouve du magnésium dans le chocolat, les céréales complètes, les fruits secs, les oléagineux, les crustacés, les légumes secs, le riz et le pain complet, les épinards, les bananes…généralement issus des produit biodisponbles, ou bien sous forme de produits pharmacologique pour une complémentation nutritionnelle comme le FORMAG ou MAG2.
Carence et/ou Intoxication
Une carence en magnésium peut être à l’origine de faiblesses musculaires, de crampes, de crises de tétanie, de troubles digestifs, de spasmopholie ou manifestation des troubles anxieux, un manque de tonus, de la fatigue et de la nervosité. Les intoxications par le magnésium sont rares, mais peuvent être observées, en particulier en cas d’apports excessifs de magnésium chez des sujets ayant une insuffisance rénale, elles se traduisent par une baisse de la tension artérielle, des nausées, de somnolence, et des troubles cardiaques.
Le magnésium participe à la plupart des métabolismes d’oxydoréduction et de régulation électrolytique. La moitié du capital magnésique estimé à 24 gramme se situe dans l’os. Les muscles squelettiques, le système nerveux et les organes à haute activité métabolique en contiennent également beaucoup. Il est possible que les pertes excessives de magnésium apparaissent chez les sujets âgés malades, alcooliques ou diabétiques, et chez les patients traités par certains diurétiques (les duéretiques sont des des produits qui permettent de libérer l’organisme des excès d’eaux pour soulager le coeur et maintenir un fonctionnement adéquate). Les apports magnésiques nécessaires sont estimés à 6 mg par jour.
Le Phosphore
Le phosphore est un sel minéral, très abondant dans le corps humain, 85 % du phosphore se situent dans les dents et les os. Dans l’organisme, il fonctionne en binôme avec le calcium, il maintient la santé des os et les dents, il participe à la minéralisation du squelette. Nécessaire au fonctionnement des nerfs et des muscles. Il Intervient dans de nombreuses réactions énergétiques sous forme de phosphates. Il intervient dans composition des cellules et les membranes et dans l’absorption et la transformation de certains nutriments. Les besoins en phosphore sont difficile à fixer car l’alimentation courante les dépassent sans peine. Néanmoins ces besoins sont plus élevés chez l’adolescent, la femme enceinte et qui allaite. Les pertes de ce minéral se font par voie urinaire.
Sources nutritionnelles
Le phosphore est présent pratiquement dans tous les aliments, mais les plus riches sont les fromages, le jaune d’œuf, le lait, les fruits oléagineux, les légumes secs, le chocolat, les sardines, le thon, les mollusques et crustacés, les viandes et poissons.
Carence et/ou Intoxication
Du fait de sa large répartition, une carence en phosphore est exceptionnelle. Un déficit en phosphore peut provoquer des fourmillements et apparition fréquente des crampes musculaires. La majeure partie du phosphore de l’organisme est localisé dans l’os et les dents à hauteur de 700 gramme environ. Cet élément intervient en particulier dans les mécanismes de production d’énergie sous forme (ATP) ou Adénosine Triphosphate et dans de nombreux systèmes enzymatiques. Il est contenu dans de nombreux aliments: poissons, œufs, viandes, produits laitiers, fruits, céréales, et même les sujets ayant de faibles apports alimentaires ingèrent 1 g de phosphore par jour. Il n’y a donc aucune difficulté à couvrir les besoins nets qui sont de 450 mg/jour.
Le Potassium
Le potassium est un minéral essentiel qui assure plusieurs fonctions vitales dans l’organisme. C’est un électrolyte. Le potassium, de symbole chimique (K), fait partie des éléments minéraux majeurs au même titre que le sodium (Na) et le chlore (Cl) : c’est un macroélément que l’on trouve presque exclusivement à l’intérieur des cellules.
Il s’y présente soit sous forme libre soit lié à des protéines. Sa concentration varie en fonction des tissus, son taux est plus élevée surtout dans le milieu intracellulaire, mais aussi dans les muscles, le myocarde et dans les os. Le potassium est Électrolyte nécessaire à l’équilibre des fluides, il empêche la fuite de l’eau hors des cellules, il joue un rôle important dans la transmission de l’influx nerveux et dans la contraction musculaire et au maintien de l’automatisme cardiaque.
Les besoins en potassium se situent entre 2 et 4 g par jour, ils sont plus grands lors de la croissance et chez le sportif. L’apport par l’alimentation couvre en général les besoins en quantité suffisante. (Chiffres issus de « Nutrition et alimentation » de B. Jacotot et J.-C. Le Parco). L’Élimination et les pertes de potassium sont effectuées par les urines et un peu par la sueur et la transpiration.
Sources nutritionnelles
Les sources nutritionnelles sont surtout dans les légumes secs, les fruits secs et oléagineux, les viandes et les poissons (sardines, maquereaux), le chocolat, les bananes, le cassis… Les aliments les plus pauvres en potassium sont les produits sucrés comme le miel, le sucre et les sucreries et les matières grasses dont les beurres, les huiles et les margarines.
Carence et ou Intoxication
Il est possible de souffrir d’une carence en potassium par hypokaliémie lors de diarrhées importantes ou lors de certains traitements à base de corticothérapie, la prise de produits diurétiques et de laxatifs. Une carence en potassium entraîne parfois des crampes.
Les Oligoéléments
Les Oligoéléments sont mesurés en microgrammes dans l’organisme humain. Les Oligoéléments sont des substances naturelles indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Les oligo-éléments font partie des minéraux mais toutefois, ils s’en distinguent par la quantité dont l’organisme a besoin : on les retrouve à l’état de traces c.à.d. très peu. La prudence est de mise car s’ils sont ingérés en trop grande quantité, ils peuvent s’avérer toxiques. Il existe même des oligo-éléments essentiels pour lesquels une carence ou un excès peut s’avérer vraiment dangereux. Parmi les oligoéléments dont l’organisme à besoin pour bien fonctionner sont: le fer, le zinc, l’iode, le cuivre, le fluor, le sélénium, le chlore, le cobalt et le manganèse.
Le Zinc
Le zinc semble aussi intervenir dans les processus immunologiques. La supplémentation en cet oligo-élément diminue significativement la survenue de certaines infections pulmonaire et de troubles gastro intestinaux chez les enfants des pays en voie de développement. Le Zinc assure la croissance et la multiplication des cellules du corps. Il participe au bon fonctionnement immunitaire, mais c’est aussi un puissant antioxydant. Il peut être utilisé chez l’enfant et chez la femme enceinte après le 3ème mois de grossesse. Le zinc est impliqué dans plus de 200 enzymes, utilisant ce métal comme cofacteur biochimique catalysant des réactions. jouant un rôle dans la réplication et les synthèses cellulaires et dans le fonctionnement du système immunitaire. D’après une étude effectuée par une équipe de nutritionnistes américains en 1975, la carence en zinc rendrait les rats plus agressifs et moins intelligents.
Le zinc est retrouvé sous une forme bien assimilable dans les huîtres et les produits carnés. Les apports quotidiens (12 mg pour les hommes, et 9 mg pour les femmes) sont habituellement couverts chez les sujets âgés autonomes. Les besoins augmentent en situation d’hyper catabolisme. Le zinc est contenu principalement dans la viande rouge et il ne semble pas exister de forme de stockage de ce métal dans l’organisme. des carences ont été observés dans un tiers de la population mondiale. Les noix, les noisettes, le pissenlit, l’ail, le lait, la viandes, les œufs, les poissons et les légumes fournissent des apports non négligeables.
Contre le vieillissement cellulaire : Le Zinc est un antioxydant hors pair. Il contribue aux côtés du Sélénium à la lutte contre les radicaux libres. Ce sont des dérivés de l’oxygène produits lors de chaque réaction enzymatique ou chaque ATP au niveau des mitochondries pendant la glycolyse, et qui elle même libère des radicaux libres à l’état naturel, s’ils s’accumulent, risquent d’endommager nos cellules, menant à des dysfonctionnements, pour donner plus tard des maladies et à un vieillissement prématuré, voir le cancer. Dans une étude menée sur des enfants atteints de pathologies immunologiques, le cas de leucémie lymphoblastique aigüe, a démontré leurs carences en zinc associé à un manque de magnésium. La leucémie lymphoblastique un type de cancer provoquée par la multiplication de lymphocytes défaillants dans la moelle osseuse appelés blastes. Elle affecte essentiellement les enfants, elle apparaît brutalement, avec seulement quelques jours ou semaines entre les premiers symptômes et le diagnostic, C’est une maladie qui affecte près de 300 nouveaux cas par an en France dont les causes sont encore inconnues.
Contre l’acné : Grâce à ses propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires, le Zinc est l’oligoélément phare dans l’acné. Il diminue par ailleurs la production de sébum et favorise la cicatrisation des boutons par synthèse du collagène et régénération des cellules du derme, pour son action cicatrisante, le Zinc est aussi indiqué contre les vergetures et la cicatrisation post-opératoire.
Contre l’acrodermatite entéropathique : L’acrodermatite entéropathique est une maladie héréditaire rare due à un déficit en zinc par anomalie de son absorption au niveau de la muqueuse intestinale, elle se manifeste habituellement lors du sevrage du lait maternel. Les Symptômes se manifestent par des manifestations cutanées, autour des orifices génitaux, de la bouche, des yeux, des oreilles, et aussi au niveau des extrémités des mains et les pieds, la Chute des cheveux, les troubles digestifs, tel que, la diarrhée, sans traitement la maladie peut être fatale, le zinc est l’oligoélément indiqué pour lutter contre cette maladie.
Chute des cheveux et ongles cassants : Le Zinc est un élément essentiel à la fabrication de la kératine, qui est une protéine qui compose nos cheveux à 95%, nos ongles, et qui leur confèrent résistance, souplesse et brillance. Il stimule la pousse des cheveux et durcit les ongles. Le Zinc est un complément du Chrome dans le contrôle du poids., il améliore la sensibilité des cellules à l’insuline et le contrôle de la glycémie, il influence le taux de cholestérol avec diminution du LDL cholestérol (Low Density Lipo-protein, ou mauvais cholestérol, des triglycérides et augmentation du HDL ou cholestérol (Hight Density lipo-protéine. De ce fait, le zinc complète les actions du chrome dans le contrôle de l’appétit et du poids.
Le Zinc, recommandé aux sportifs pour compenser les pertes : Comme le Fer, le Zinc participe à la production d’énergie glucidique et il fait lui aussi l’objet d’une élimination importante dans la sueur. C’est pourquoi les déficits en Zinc sont fréquents chez le sportif régulier. Cet oligoélément protège par ailleurs les ligaments et les articulations, et augmente les réflexes. En tant que cofacteur de l’hormone de croissance, il participe à l’activité musculaire et intervient dans le processus de réparation.
Le Zinc est complémentaire du Manganèse dans les états allergiques : À noter que le Zinc est complémentaire du Manganèse dans les manifestations allergiques : asthme, eczéma, rhinites allergiques, urticaire, …
Le Fer
Le Fer est un oligoélément qui entre dans la composition de l’hémoglobine, présente dans les globules rouges et qui transporte l’oxygène. Ainsi, sans Fer pas d’hémoglobine et, sans hémoglobine, le sang ne fournit plus suffisamment d’oxygène aux différents organes du corps, c’est l’anémie. Le Fer participe au travail musculaire et favorise l’élimination des toxines. Le Fer favorise l’oxygénation de tous les organes du corps. Il aide au maintien de bonnes performances physiques et intellectuelles. C’est un oligoélément essentiel pour le fonctionnement de l’organisme.
Les Principales propriétés et les modes d’action liés au fer sont la composition de l’hémoglobine, car il favorise l’oxygénation. L’hémoglobine des globules rouges transportant l’oxygène vers toutes les cellules, qui aide les muscles à mettre de l’oxygène en réserve. Il est indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. Il aide au maintien de bonnes performances physiques et intellectuelles et il participe à la croissance des tissus. Le fer est essentiel à la production de l’adénosine triphosphate (ATP) pour produire de l’énergie corporelle. Il participe à plusieurs processus physiologiques vitaux, comme la régulation de la croissance des cellules et de leur différenciation.
Carence en fer
Si la carence en fer conduit à l’anémie (anémie ferriprive), les conséquences d’une carence modérée sont encore mal définies. Une réduction de la capacité physique et des performances intellectuelles, une moindre résistance aux infections, des perturbations au cours de la grossesse, et des anomalies dans le maintien de la température corporelle sont de plus en plus évoquées. Pour maintenir une bonne santé, les oligoéléments doivent être présents dans les bonnes proportions, ce n’est pas une question de quantité. Malgré une alimentation saine, équilibrée, suffisamment riche en Fer et une très bonne hydratation, les femmes (du fait des saignements menstruels) restent plus à risques de carence en Fer (dite anémie ferriprive ou carence martiale).
Les singes de carences en fer se distinguent par la Pâleur, la fatigue, l’essoufflement à l’effort, les maux de tête, étourdissements, des palpitations cardiaques, sensations de frissons, peau sèche, ongles cassants, sensibilité accrue aux infections, troubles cognitifs, baisse de la libido, langue gonflée, troubles digestifs, etc… Chez les personnes qui pratiquent une activité physique intense, cet oligoélément est utilisé différemment et l’on observe une hausse des réactions enzymatiques qui nécessitent du Fer. Parallèlement, une quantité plus importante de Fer est éliminée avec la sudation. En outre, des efforts intensifs peuvent provoquer des saignements digestifs. C’est pourquoi les apports quotidiens conseillés sont de 9 mg chez l’homme et 16 mg chez la femme, sont augmentés de 2 à 3 mg chez le sportif.
Le fer Heminique et le Non hemenique
le fer héminique est fer bivalent de forme F2+ qui est issus des viandes et poissons, mieux absorbé et le fer non héminique qui est une fer Trivalent de forme Fe3+, issus des végétaux mois bien absorbé par l’organisme ou à l’ordre de 30%, cela due à l’alimentation contenant des polyphénols comme le Thé, le café, les agrumes, et autres produit alimentaires a caractère antioxydant.
Le fer: le mieux absorbé est le fer héminique (Le fer est absorbé par voie digestive, en pouvant se présenter sous deux formes : que le fer non héminique (végétaux et produits laitiers).) apporté par les viandes. Les apports recommandés sont de 9 à 12 mg par jour. Nutrition du sujet âgé généralement couverts par l’alimentation. Les suppléments en fer ont un effet pro-oxydant. L’organisme ne peut synthétiser le fer et doit donc le puiser dans les aliments. Fer d’origine Animale ou fer Héminique: Foie de poulet cuit, Foie de bœuf cuit, Rôti de bœuf, Palourdes bouillies, Dinde hachée cuite, Sardines en conserve (Atlantique).
Fer d’origine Végétale ou fer Non Héminique: Graines de citrouille écalées, Haricots blancs en conserve, Lentilles bouillies, Épinards bouillis et Pomme de terre au four avec sa pelure, Pâte de tomate…Lorsque les réserves de fer de l’organisme diminuent, son taux d’absorption augmente. En revanche, lorsqu’elles sont élevées, l’absorption baisse, ce qui exerce un effet protecteur contre les effets toxiques d’un excès de fer dans l’organisme.
L’excès du fer
Bien que la carence en fer soit l’une des plus répandues dans le monde, depuis quelques années, l’excès de fer dans l’organisme retient également l’attention des chercheurs. Car l’organisme ne possède que peu de mécanismes d’élimination de cet oligo-élément, si bien qu’il s’accumule facilement. Un excès de fer pourrait être associé à certaines maladies, mais cette hypothèse reste a prouvé. L’apport journalier recommandé : AJR de 19 à 50 ans et de 8 à 18 mg et de 51 ans et plus AJR et de 8 mg.
Il est connu qu’un excès de fer dans l’organisme a un effet oxydant. Mais les résultats publiés à ce jour ne permettent pas de tirer une conclusion claire. Quant à l’effet réel d’un excès de réserves de fer augmentent les risques de maladies et des troubles cardiovasculaires. Les experts s’entendent tout de même pour limiter la supplémentation en fer et s’en tenir aux apports nutritionnels recommandés. Certaines données épidémiologiques indiquent qu’un excès de fer pourrait aussi être associé à une prévalence accrue du syndrome métabolique: du diabète de type 2 (DT2) et certains cancers, mais ces liens ne sont pas toujours confirmés. Une étude publiée en 2013 rapporte également une association entre des niveaux élevés de ferriques et la présence de facteurs de risques cardiovasculaires.
Sources du fer
La viande, le poisson et les fruits de mer constituent notre principale source de Fer (les végétaux en apportent, mais sous une forme Fr3+ ou Fer trivalent) moins bien absorbée).
Aliment Fer héminique | Portion | Quantité de fer |
Foie de poulet cuit | 74 g | 6,3 mg |
Foie de bœuf cuit | 85 g | 5,3 mg |
Rôti de bœuf (palette) | 88 g | 3,1 mg |
Palourdes bouillies | 60 g (5 grosses) | 1,68 mg |
Dinde hachée cuite | 82 g | 1,6 mg |
Sardines en conserve (Atlantique) | 48 g (4) | 1,4 mg |
Fer non héminique | ||
Tofu | 115 g | 6,2 mg |
Graines de citrouille écalées | 30 g | 4,5 mg |
Haricots cuits | 125 ml | 4,5 mg |
Haricots blancs en conserve* | 125 ml | 4,1 mg |
Mélasse noire | 1 c. à soupe | 3,6 mg |
Lentilles bouillies | 125 ml | 3,5 mg |
Épinards bouillis | 125 ml | 3,4 mg |
Pomme de terre au four avec sa pelure | 202 g (1 grosse) | 2,7 mg |
Pâte de tomate | 75 ml | 2,5 mg |
Le Selenium
Le sélénium : Le sélénium est un oligo-élément, antioxydant qui intervient dans le métabolisme des radicaux libres produites par l’oxydation des lipides au niveau des membranes cellulaires. C’est un oligo-élément indispensable présent à l’état de traces dans l’organisme.
Le sélénium serait ainsi impliqués dans de nombreux processus physiologique : renforcer les fonctions immunitaires, diminuer les infections virales, stimuler le libido et la reproduction, limiter les facteurs cancérogènes et maladies cardiovasculaires.
Pour son rôle antioxydant, il est notamment très utilisé en tant que complément alimentaire, souvent en association avec les vitamines A, C et E, avec lesquelles il agit en synergie. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien de l’équilibre des muscles squelettiques, cardiaques et de la libido.
Sources de sélénium
Les végétaux constituent de bonnes sources de sélénium, notamment, dans les noix à coque, les céréales comme les pains complet, certains fruits comme la poire, les oranges et dans certains légumes comme la tomate les navets, et les oignons. Les sources animales notamment dans les viandes et les abats dont la teneur est directement liée en fonction de l’alimentation des animaux. Les fruits de mer, constituent une source d’apport en matière de sélénium, notamment dans le poisson, sardines, les crustacés, les crevette, les anchois, et le calamar et le ton.
Le sélénium oligoélément relativement méconnu du grand public, alors que c’est un antioxydant de référence, lutter contre le vieillissement cellulaire prématuré, favoriser la beauté des cheveux et des ongles, renforcer le système immunitaire, nettoyer votre organisme des métaux lourds, a raison de 80 microgrammes par jour.
Pharmacologie et nutrition
Le sélénium est un oligo-élément constituant des sélénoprotéines dont fait partie le principal antioxydant intracellulaire, la glutathion péroxydase. On en trouve dans les œufs (16 à 48 % du besoin quotidien moyen selon qu’il s’agisse d’un œuf de canard, poule, oie ou dinde et selon le système d’élevage), le bœuf, l’ail, le poisson et les mollusques. La nutrition occidentale satisfait largement les besoins quotidiens en cet élément18 mais il est impossible de prédire les concentrations corporelles de sélénium à partir de l’apport nutritionnel parce que son utilisation et sa rétention sont dépendantes de la présence d’acide folique, de vitamine B12 et négativement affectées par la présence d’homocystéine. Le sulfure de sélénium est employé comme traitement en dermatologie, en raison de son action fongicide, ou par exemple dans le traitement des pellicules grasses.
La consommation quotidienne de sélénium (200 µg) pourrait diminuer le risque de survenue de plusieurs cancers (dont ceux de la prostate et du côlon). Cela n’a cependant pas été confirmé. Par contre, un taux sanguin de sélénium trop important pourrait augmenter le risque de cancer. L’addition de sélénium au régime diminue la cancérogenèse induite chimiquement chez les rongeurs. Dans ces études, les composés organiques du sélénium sont plus efficaces et moins toxiques que les sels de sélénium. Les composés organiques testés sont les sélénocyanates, la sélénométhionine, la noix du Brésil (riche en sélénium), l’ail et le brocoli cultivés sur sol riche en sélénium.
Sources et références
- B. Jacotot et J.-C. Le Parco
- https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9nium
- https://www.anses.fr/fr/content/le-fer
- https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/diabete-type-2
- http://hupnvs.aphp.fr/nutritionbichat/syndrome-metabolique-risque-cardiometabolique/
- https://www.caducee.net/Fiches-techniques/mineraux1.asp