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Les additifs alimentaires

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Les additifs alimentaires

Les additifs alimentaires font partie intégrante de notre alimentation, même s’ils sont « invisibles », pour la bonne raison qu’une grande partie des aliments sont d’origine industrielle. Ils ont donc subi une transformation et exigent des traitements pour se conserver dans le temps, avoir un aspect agréable, être « stables », etc.  La liste des types d’additifs est interminable : les acidifiants, les raffermissants, les anti-agglomérants et parmis ses conservateurs et/ou colorants alimentaires sont classés perturbateurs endocriniens, comme le Parabènes, etc…

Classe des additifs Alimentaire

Agréés au niveau européen sont classés en 24 catégories dont les plus courants :

  1. Les colorants (E100 à E180),
  2. Les conservateurs (E200 à 297),
  3. Les antioxydants (E300 à E321),
  4. Les agents de texture (E322 à E495)
  5. Les antiagglomérants (E500 – E599)
  6. Les exhausteurs de goût (E620 à E641).
  7. Les Agents de sapidité (E700 – E799)
  8. Les Aromes (E800 – E899)
  9. Les édulcorants (E900 E999)
  10. Les Amidons modifier (E1400 – E1499)

Les conservateurs sont des substances artificiellement incorporées aux aliments pour neutraliser l’action des bactéries et de leurs propres enzymes (dans le cas de produits crus). Les procédés d’appertisation (mises en conserves) et de cuisson-extrusion (aliments secs) contribuent également à préserver les aliments des attaques de micro-organismes extérieurs.

De récentes études tendent à démontrer que les conservateurs contenus dans les plats cuisinés prêts à l’emploi pourraient être un facteur d’obésité chez l’être humain. Ces conservateurs, en inhibant la dégradation des molécules alimentaires empêcheraient par la même l’organisme de transformer les lipides (graisses) en énergie. Ces graisses non utilisées seraient alors stockées par l’organisme dans les tissus et les artères, d’où un risque accru de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Les Additifs Alimentaires  sont des substances ajoutées aux produits alimentaires, visant à divers effets épaississant, gélifiant, colorant. Le sel qui aide à la conservation, le safran qui colore et aromatise sont des anciens additifs.

Avec l’essor des aliments industriels, l’usage des additifs s’est généralisé. Il est strictement encadré par la réglementation : tout additif doit être explicitement autorisé. Des règles précises de mise en œuvre et de dosage sont édictées. Des questions se posent régulièrement sur leur innocuité. On distingue 25 familles d’additifs, chacune identifiée par des codes. Voici les principales.

  1. Colorants (E100 – E199) 

En général, ils sont supposés être inoffensifs. Néanmoins, certains d’entre eux – tartrazine (E102), jaune de quinoléine (E104), rouge carmin (E120), indigotine (E132) peuvent présenter des caractères allergènes. Parmi les caramels colorants (E150), certains contiennent du 4-méthylimidazole, un composant qui à forte dose, peut provoquer des convulsions.

Autre mise en cause, les colorants pourraient être source d’hyperactivité chez les enfants, selon une étude parue en 2007 dans le magazine scientifique The Lancet.

  1. Conservateurs (E200 – E299)

Ils visent à empêcher le développement de micro-organismes. Dans les produits de charcuteries et de salaison, on trouve les nitrites (E249 à E251) et salpêtre qui visent à se prémunir contre le bacille botulique à l’origine d’une toxine mortelle. Nitrites et salpêtre sont des toxiques graves à certaines doses, et doivent être très justement dosés. Les sulfites, très utilisés en vinification, préviennent contre les moisissures. Ils peuvent provoquer des réactions chez les personnes à terrain allergique ou les asthmatiques.

  1. Antioxydants (E300 – E399) 

Auparavant dénommés antioxydants, les antioxygènes retardent les processus d’oxydation qui dégradent les aliments (par exemple, le rancissement des corps gras). On distingue les antioxygènes solubles dans l’eau, comme l’acide ascorbique, l’acide citrique ; les antioxygènes solubles dans la graisse (phénoliques), utilisée dans les huiles et les graisses industrielles. Cette seconde catégorie est toxique mais serait très peu utilisée dans les aliments courants et à des doses très faibles. Grande méfiance néanmoins sur le BHA (E320) et galate de propylée (E310).

  1. Agent de texture (E400 – E499)

Cette catégorie comprend les épaississants, les gélifiants, les stabilisants, les émulsifiants. Les gélifiants donnent des textures solides. Les stabilisants stoppent les dégradations physiques du produit (décantation, crémage, exsudation…). Les émulsifiants visent à stabiliser les émulsions et mousses en empêchant que les bulles ou gouttelettes ne se rassemblent. Exemple connu, la lécithine de soja. La plupart des agents gélifiants sont d’origine naturelle et considérés comme inoffensifs : l’agar-agar (E406), les alginates (E400)… viennent des algues ; les gommes arabiques (E414), adragante (E413)… viennent d’arbustes ; les pectines (E440) viennent de végétaux…

  1. Antiagglomérants (E500 – E599)

Ils ont pour fonction d’empêcher les poudres (sucre, sel…) de s’agglomérer, en captant l’humidité ambiante. Ce sont par exemple de la silice colloïdale (E551), des ferrocyanures (E535, 536)…

  1. Exhausteurs de goût (E600 – E699)

Ces additifs ont pour but de renforcer la perception des saveurs. C’est le cas du sel, bien sûr. Le plus utilisé est le glutamate de sodium (E621) qui exacerbe les saveurs et que l’on retrouve dans nombre de sauces et préparations asiatiques. Le glutamate de sodium est un produit très polémique. Mais, le fameux syndrome du restaurant chinois (réactions de type allergique) n’est probablement pas dû au glutamate mais à des composés liés aux produits fermentés utilisés dans les sauces.

  1. Agents de sapidité (E700 – E799) – Aromes (E800 – E899)

Les agents de sapidité ajoutent une saveur, les arômes (molécules volatiles) jouent sur l’olfactif. Utilisés à dosages faibles, ces additifs n’ont pas d’effets indésirables connus.

  1. Edulcorants (E900 – E999)

Ils visent à donner une saveur sucrée, afin de se passer de « vrais » sucres (glucole, fructose, saccharose…). Le plus connu et le plus controversé est l’aspartame (E951). Il est accusé par ses détracteurs de nombreux maux (tumeur au cerveau, hyperactivité…) sans que des preuves scientifiques n’aient corroboré ces hypothèses. En revanche, sous l’effet de la chaleur, l’aspartame se décomposerait en un dérivé toxique, le dicétopipérazine (DCP). Parmi les édulcorants contestés, citons aussi, la saccharine (E954), suspectée d’être cancérigène, mais de moins en moins utilisée. Autre additif suspect (toujours autorisé), le cyclamate de sodium (E952). L’acesulfame K (E950), innovation plus récente, à doses faibles, ne génèrerait pas d’effets toxiques.

  1. Amidons modifiés (E1400 – E1499)

Ce sont des amidons naturels présents dans les céréales (blé, maïs, riz) ou les tubercules (manioc, pomme de terre)  légèrement modifiés pour en faire des épaississants plus stables et plus performants sur le plan industriel.

Sources & références