Les acides gras saturés par hydrogénation
Les huiles végétales sont en principe naturellement liquides à température ambiante. Cette propriété les rend fragiles et difficilement utilisables dans l’industrie alimentaire. Pour des raisons pratiques, ces industriels préfèrent utiliser des corps gras solides, moins fragiles, qui se transportent plus facilement et qui ont une meilleure résistance dans le temps. La matière grasse solide la plus connu est le beurre. Cependant, celui-ci a l’inconvénient d’être très onéreux.
Les industriels de l’alimentation ont trouvé la solution : les graisses végétales obtenues grâce à l’hydrogénation sont présentent dans les margarines, la végétaline mais aussi dans des viennoiseries industrielles, des biscuits industriels, des plats cuisinés, des barres chocolatées, certains pains de mie, des pâtes à tartiner ou encore des glaces et crèmes glacées.
Conséquences et troubles
Cependant, ils sont aujourd’hui souvent consommés en excès mais cette consommation trop importante d’acides gras obtenues par hydrogénation n’est pas sans consequence sur la santé de ses consommateurs à moyen ou à long terme, en effet, ses incidences sur la santé serons marqué par apparition des déséquilibres, voir un syndrome métabolique qui se caractérise par une prise de poids, excès de graisse abdominale, diabète de type-2 et résistance à l’effet de l’insuline, défaillance au niveau du métabolisme des lipides, atteinte artériel et cardiovasculaire.
- Augmentation importante de la synthèse cholestérol
- Risque de développer du diabète
- Résistance à l’insuline
- Apparition d’hypertension
- Risque des problèmes cardiovasculaires
- Défaillance du système immunitaire
- Excès du poids
- Excès de graisses au tour de la taille
- Excès de graisses abdominale
Point de vue
L’hydrogène moléculaire supprime la mort cellulaire induite
Je vous invite à lire ce qui suit, issus de National library of Médecine https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31295412/
L’hydrogène moléculaire supprime la mort cellulaire induite par les radicaux libres en atténuant la peroxydation des acides gras et le dysfonctionnement des mitochondries.
On pensait que l’hydrogène moléculaire (H2) était une molécule inerte et non fonctionnelle dans les cellules de mammifères ; cependant, nous avons renversé ce concept en signalant les effets thérapeutiques de l’H2 contre le stress oxydatif. Par la suite, des études approfondies ont révélé les multiples fonctions de l’hydrogène en montrant l’efficacité de l’hydrogène dans divers modèles animaux et études cliniques. Ici, nous avons étudié l’effet de l’hydrogène sur la cytotoxicité induite par les radicaux libres en utilisant l’hydroperoxyde de tert-butyle dans une lignée cellulaire humaine de leucémie monocytique aiguë, THP-1.
La perméabilité de la membrane cellulaire a été déterminée en utilisant le test de libération de la lactate déshydrogénase et les colorations au Hoechst 33342 et à l’iodure de propidium.
La peroxydation des acides gras et la viabilité mitochondriale ont été mesurées respectivement à l’aide de 2 types de colorants fluorescents, Liperfluo et C11-BODIPY, et à l’aide du test alamarBlue basé sur la réduction de la résazurine en résorufine par la succinate déshydrogénase principalement mitochondriale.
Le potentiel de la membrane mitochondriale a été évalué en utilisant l’ester méthylique de tétraméthylrhodamine. En conséquence, l’H2 a protégé les cellules cultivées contre les effets cytotoxiques induits par l’hydroperoxyde de tert-butyle ; l’H2 a supprimé la peroxydation des acides gras cellulaires et la perméabilité de la membrane cellulaire a atténué le déclin de l’activité oxydoréductase mitochondriale et du potentiel de la membrane mitochondriale, et a protégé les cellules contre la mort cellulaire évaluée par coloration à l’iodure de propidium.
Ces résultats suggèrent que l’H2 supprime la mort cellulaire induite par les radicaux libres en protégeant les cellules contre la peroxydation des acides gras et le dysfonctionnement mitochondrial.
Mots clés : cellules THP-1 ; maladies cardiovasculaires ; mort cellulaire ; dysfonctionnement des mitochondries ; peroxydation des acides gras ; hydrogène moléculaire ; stress oxydatif.